José Mourinho, qui avait dérapé verbalement après la demi-finale aller de Ligue des Champions entre le
FC Barcelone et le
Real Madrid(0-2), a été suspendu pour cinq matches par l'UEFA (dont un avec
sursis). Le club madrilène a fait appel. Quant à l'entraîneur, il
attend des explications.
Le dérapage verbal incontrôlé de José Mourinho, après la demi-finale aller de Ligue des Champions perdue face à
Barcelone(0-2), aura coûté cinq rencontres de suspension au Portugais. Sur ces
cinq matches, l'ancien coach de Chelsea ne doit plus en purger que
trois ferme puisqu'il a déjà été privé de banc de touche mardi dernier
à Barcelone à l'occasion du match retour. Le cinquième est avec sursis.
Le Madrilène devra se "tenir à carreau" durant une période probatoire
de trois ans. José Mourinho a également été frappé au portefeuille
puisqu'il aura à s'acquitter d'une amende de 50 000 euros. Le Real
devra lui payer 20 000 euros pour la mauvaise conduite de ses
supporters. A noter que José Pinto (Barcelone) a lui été sanctionné de
trois matches de suspension. Il avait été au coeur d'une rixe à la
mi-temps du match.
Il gardera le silence Le Real Madrid a indiqué immédiatement qu'il allait faire appel. L'entraîneur adjoint
AitorKaranka a d'ailleurs confirmé que Mourinho, qui n'était pas présent à
Nyon au siège de l'UEFA mais avait fait parvenir ses arguments par
écrit,
"se défendrait jusqu'au bout" . En attendant, le
technicien portugais ne participera à une conférence de presse du club
qu'une fois connues les raisons exactes de sa suspension.
"L'UEFA
impose une sanction, mais jusqu'à aujourd'hui ils n'ont pas donné la
raison exacte de la punition du coach. Donc, aussi longtemps que nous
n'avons pas de raison concrète, il ne parlera pas", a ajouté Karanka après avoir dirigé un entraînement.
A l'issue de Real Madrid - FC Barcelone que le club merengue avait terminé à dix contre onze suite à l'expulsion de
Pepe (qui n'a pris qu'un match), Mourinho s'était lancé dans une longue diatribe anti-arbitres, UEFA et Barça.
"Je ne sais pas si c'est la publicité UNICEF ou M. Villar (NDLR : président de la fédération espagnole)
qui
sont particulièrement sympathiques... C'était un match qui allait vers
le 0-0. On peut jouer le 0-0 et perdre. L'arbitre ne nous a pas laissé
faire. Pourquoi ?(...) Aujourd'hui, on a eu la démonstration du fait
qu'il était impossible de jouer contre eux. Pourquoi ne nous
laisse-t-on pas jouer contre eux ?" avait-il notamment lancé avant d'accuser :
"Busacca, Ovrebo, Stark. A chaque demi-finale, il se passe toujours la même chose". L'UEFA n'a pas aimé. On en a eu la preuve aujourd'hui.
M.D. / Eurosport